En France, et plus particulièrement à Paris, le prix moyen du mètre carré avoisine les 10 000 €

Cette année, l’immobilier d’habitation n’est pas impacté par la saison estivale et bat ainsi son plein. Depuis le début de l’année 2019 et notamment en ce mois de juillet, les prix de l’ancien n’ont cessé d’évoluer pour parfois atteindre des montants encore jamais connus jusque là. Même si cette tendance a été observée partout en France, c’est à Paris que le phénomène se démarque significativement. Les hausses de prix de 4,8 % depuis le début de l’année et de 1% en juillet ont conduit le prix moyen du mètre carré à 9 869 € au 1er août. Selon de nombreux experts, seules quelques semaines suffiront pour franchir le seuil des 10 000 €. En septembre prochain, et selon la conjoncture immobilière des Notaires du Grand Paris, le prix du mètre carré des anciens appartements parisiens aura d’ores et déjà atteint les 10 200 €. Ce sont vraisemblablement les hausses constantes et régulières depuis ces quelques derniers mois, allant de 0,5 à 1 %, qui ont engendré un tel résultat.

La capitale de la France ne fait pas uniquement parler d’elle au niveau national. En effet, juste après Berlin, elle demeure, en ce premier semestre, à la deuxième place du classement de Savills répertoriant les 23 villes du monde ayant connu des évolutions positives records.

L’achat de biens parisiens devient de moins en moins accessible pour finir par n’être abordable que par une élite limitée, issue de catégories socioprofessionnelles supérieures.

Deux facteurs essentiels, bouleversant les cours du marché immobilier, sont à l’origine de ce phénomène marquant. En effet, le faible niveau d’offres face à une demande croissante alimente en conséquence la flambée des prix de l’immobilier. Le modeste nombre de biens à vendre sur le marché fait prendre énormément de valeur aux biens disponibles, se faisant de plus en plus rares. Egalement, les taux de crédit, au plus bas depuis quelques mois, entretiennent considérablement l’évolution de la demande, et ainsi, la hausse des prix. Les offres séduisantes des banques, allant de 0,85 à 1,25% de taux d’intérêt, incitent à investir dans la pierre en cette période opportune. Les prévisions pour cette fin d’année 2019 n’expriment en aucun cas l’inversement des tendances, bien au contraire. En effet, les banques n’ont que très peu de temps pour accomplir leurs objectifs annuels. De ce fait, la politique monétaire accommodante est loin de toucher à sa fin.